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L’établissement de réinsertion de Gellainville se tourne vers de nouvelles filières de recyclage



L’Esat de Gellainville, qui recyclait déjà les papiers usagés, récupère désormais les déchets d’ameublement, ainsi que les déchets électriques et électroniques.


Depuis son installation dans la zone industrielle de Gellainville, en octobre 2015, l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) “Aux portes de l’autonomie” a développé une activité de récupération et de tri de papiers usagés (journaux, feuilles, brochures) auprès d’entreprises du département.


En partenariat avec le collectif national d'ESAT "Recyclage Ecocitoyen", ces papiers usagés sont recyclés en cahiers estampillés “Éducation au développement durable”, offerts aux écoliers des villes dans lesquelles la collecte a été réalisée.


Pour compléter l’activité de la section recyclage de l’Esat, Guillaume Buchon, son directeur, a lancé deux nouvelles activités : la récupération des déchets d'équipements d’ameublement et celle des déchets d’équipements électriques et électroniques. Vincent Huvelin, chef de service, détaille : « De la même manière que pour les papiers usagés, nous récupérons le mobilier des entreprises qui souhaitent s’en débarrasser, qu’il s’agisse de chaises, de bureaux, d’armoires. S’il est en bon état, nous proposons ce mobilier, dans le champ de la solidarité, à des associations sportives, culturelles ou sociales. Si elles n’en veulent pas, ou si ce mobilier est trop vétuste, nous l’emportons chez Valdelia, un éco-organisme spécialisé dans le recyclage de mobilier professionnel.»

Concernant les déchets des équipements électriques et électroniques, la démarche est identique : « Nous récupérons des ordinateurs, des imprimantes, des périphériques, des serveurs auprès des entreprises. Sur la partie ordinateurs, un premier tri est effectué pour séparer ce qui est réutilisable de ce qui ne l’est pas. Ce qui le peut est reconditionné pour être mis à disposition, dans le champ de la solidarité, à des personnes âgées isolées, des enfants hospitalisés ou de jeunes créateurs d’entreprises. Le reste est simplement déconstruit puis recyclé. »


Guillaume Buchon poursuit : « Pour l’instant, nous travaillons avec une quinzaine d’entreprises du département en ce qui concerne les déchets d’ameublement ; et avec une dizaine d’entreprises pour les déchets d’équipements électriques et électroniques. Nous voudrions développer cette activité. L’objectif, à terme, serait d’installer un atelier pérenne dans nos locaux, ce qui pourrait nous permettre d’employer quatre à cinq nouveaux travailleurs handicapés. » ■


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